Présentation du projet de couvre-feu sur les aéroports français pour le week-end ?
L’autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) est un organisme créé en 1999 et qui a pour vocation de réguler les problèmes de nuisances sonores provoquées par les vols nocturnes des avions. Ainsi, une proposition d’interdire les vols de nuit le week-end a été déposée par l’ACNUSA pour limiter les nuisances sonores, car en 2012, près de 30% des 319 amendes données ont pour cause les vols de nuit.
Ce projet de couvre-feu du week-end a pour objet d’infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 40 000 euros en cas de décollages nocturnes sans autorisation au lieu des 20 000 euros appliqués depuis.
Quel est l’impact de cette proposition de couvre-feu de l’ACNUSA ?
Désormais pour voler pendant le week-end entre 22 heures et 6 heures, dans les aéroports français tels que Roissy Charles de Gaulle, une autorisation est obligatoire sous peine de se voir infliger une amende. Sur 2012, le total des amendes récolté par l’autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires s’élevait à 2,7 millions d’euros soit plus de 33 millions d’euros depuis sa création.
La France est d’ailleurs classée première devant l’Allemagne et l’Angleterre en terme de nuisance sonore causée par les décollages nocturnes autour de grandes villes. Pour vous donner des chiffres, l’aéroport de Paris avait compté plus de 60 000 vols entre 22 heures et 6 heures du matin alors que Francfort n’a enregistré que 40 000 et Heathrow 27 000 durant l’année 2010.
Quels sont les autres motifs pouvant conduire l’ACNUSA à sanctionner ?
Il arrive parfois que l’Autorité ACNUSA inflige des amendes pour le simple fait de survoler des grandes villes. En effet, les grandes agglomérations ne doivent pas être survolées par des avions que ce soit par accident soit pour économies de carburant.
De toute manière, les sanctions endurées par les compagnies aériennes sont plus importantes que les économies engendrées par le survol des grandes villes en guise de raccourci.